Les Armagnacs du Dauphin Louis ravagent la campagne autour de Strasbourg

1444-45



1- Résumé des événements par Jean-Claude Wey


Le nouveau roi d'Allemagne, Frédéric III, futur empereur (1440-1493), visitait Strasbourg le 24 Août 1442. Il fut surpris de trouver les édiles de la ville préoccupés par l'éventualité d'une nouvelle invasion. La république avait d'ailleurs achevé la construction des grands greniers d'abondance au cas d'un nouvel exode des populations rurales vers les cités. Malgré les liesses et fêtes, ces réjouissances étaient troublées par la crainte du retour des «écorcheurs». Le roi de France Charles VII et le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, réconciliés depuis la signature des traités d'Arras de septembre 1435, avaient à coeur de se débarrasser de ces bandes de pillards et mercenaires, tant chevaliers qu'hommes d'armes, dont ils n'avaient plus utilité, maintenant que la longue guerre contre les Anglais touchait à sa fin.
La première invasion des Armagnacs avait été, pour ainsi dire, fortuite. Il n'y avait aucune visée politique dans cette invasion. La question se pose différemment pour l'invasion de 1444. Certains historiens ont affirmé que le roi Charles VII aurait entrevu la possibilité de reprendre pour la couronne certaines régions rhénanes ayant fait partie de l'héritage de Charlemagne. Ils avancent même que l'expédition en Alsace de 1444, sous la conduite du dauphin de France, le futur roi Louis XI, est à considérer comme la première tentative, sinon officielle du moins officieuse pour récupérer une partie de la rive gauche du Rhin.

D'autres esprits expliquent que c'est le pape Eugène IV qui voulait employer les Armagnacs pour disperser les pères du Concile réunis à Bâle. En réalité, ils ont été appelés par les Habsbourg, pour écraser les Confédérés suisses, adversaires de toujours de la maison d'Autriche. Les querelles entre les ducs d'Autriche et les cantons helvétiques n'avaient jamais entièrement cessé depuis la mort d'Albert X, mais elles avaient repris avec un regain de violence depuis que la maison des Habsbourg venait de remonter sur le trône d'Allemagne.

Le neveu du roi Frédéric III, le jeune Sigismond du Tyrol, devait épouser une princesse française, fille du roi Charles VII. Aussi semble-t-il tout naturel au nouveau chef de l'Empire de solliciter auprès de ce prince l'envoi d'une force militaire dont le concours aiderait sa Maison à imposer sa loi aux voisins suisses.

Un accord secret fut donc négocié entre les deux princes. Il prit effet immédiatement. L'aide promise par la France se mit en marche. Mais il ne s'agissait pas de quelques milliers d'hommes demandés par Frédéric. En réalité, une formidable armée pour l'époque se mit en route: formidable par son nombre, elle comptait plus de 40 000 hommes; formidable par son commande ment qui était confié au dauphin lui-même.

Cet état de chose faisait donc que les historiens se sont interrogés sur les intentions réelles de cette armée. Le cabinet royal voulait-il seulement se débarrasser de ces mercenaires ou avait-il formé un réel projet de conquête de l'Alsace, projet mûri dans le silence du conseil royal? Un des délégués de l'Empereur était d'ailleurs le Comte Guillaume de La Petite-Pierre, qui négocia cet accord.... Le dauphin prit la tête des troupes et nous voyons cette armée le 20 juillet 1444 à Langres, se dirigeant vers la trouée de Belfort.

Une délégation alsacienne fut envoyée auprès du dauphin. La rencontre se tint à Lure, en Franche-Comté. À la demande d'épargner le pays, le Français répond par de vagues promesses. Cette ambassade n'obtint donc rien. Une ambassade de Strasbourg auprès de l'empereur, porta les craintes alsaciennes à la Diète le 10 Août 1444. Mais elle resta également vaine.

Le 26 août 1444 eut lieu la bataille de Saint-Jacques-sur-la-Birse aux portes de Bâle. Les Suisses, retranchés dans un cimetière fortifié au nombre de 1 500 environ, opposèrent une résistance héroïque à un adversaire infiniment supérieur en nombre. Ils succombèrent tous; à peine 200 purent regagner Bâle. Cependant, le courage et la bravoure, et surtout l'énorme perte infligée par les «Eidgenossen» aux Armagnacs, fit une telle impression sur ces mercenaires, qu'ils refusèrent de combattre plus longtemps des adversaires aussi redoutables.

On arriva le 24 octobre 1444 à un accord de paix entre le dauphin et les Confédérés. Après quelques incursions aux frontières des possessions autrichiennes, les «Gecken» refluèrent sur la Haute Alsace et le Sundgau. lls y reçurent, de prime abord, une hospitalité assez naturelle en leur qualité d'alliés et de «champions» de la maison d'Autriche qui avait une très grande influence dans cette région.
Les villes de la régence autrichienne, les châteaux de la noblesse vassale, furent ouverts aux troupes et il y eut d'abord échange de beaucoup de sympahie de la part de la noblesse alsacienne. Très vite la satisfaction se changea en terreur quand on les vit à l'oeuvre. Du Haut-Rhin, un fort groupe, avec à sa tête le dauphin, se dirigea vers la Basse Alsace. Dambach, assiégé, résista trois jours avant de se rendre. C'est devant les murs de cette cité que le dauphin Louis fut assez grièvement blessé d'un carreau d'arbalète, qui l'atteignit au genou (7 octobre). Cela ne l'empêcha pas de répartir ses 27 000 hommes dans diverses localités où cette soldatesque prit ses quartiers d'hiver.

Tout le pays était occupé, depuis Montbéliard jusqu'à la hauteur de Strasbourg. Une rançon fut exigée par eux auprès de Frédéric III pour évacuer le pays. Les routiers se livrèrent à une destruction frénétique et nos chroniqueurs racontent ces horreurs et surtout la guerre d'embuscade que paysans, milices bourgeoises et noblesse livraient aux écorcheurs. Devant la fureur des «Kelsniders», nouveau surnom donné aux écorcheurs qui coupaient la gorge à tout prisonnier ne pouvant payer rançon, on répondit par la noyade de tout mercenaire capturé, la pendaison étant jugée trop douce.


2 – Château de Schaeffolsheim, quartier général de deux capitaines routiers



Les Archives de la ville de Strasbourg possèdent une missive adressée le 1er novembre 1444 aux chefs de la bourgeoisie par deux des capitaines des Armagnacs dont le nom jouit d'une certaine notoriété, Jean Fol et Améde Valpergue.

Texte original :
« Vos domini et gubernatores ville et civitatis Argentinensis, verum est quod per medium et consilium vestrum tramisti gentes nobis facientes guerram ab ygne, a quo dominus Dalphinus noluit nobis pati incipere tallya que fecisti, et propter boc credatis firmiter quod, sicut ÏDcepisti facerc tallya, nosvolumus finire, et incipiemus propinquus quod non videtur vobis. Propter hoc sy volueritis ibi manilare versus nobis unum hominem loqui nobiscum, nos dabimusei bonum salvum conductùm ad veniendum secure in isto Castro vel in villa Rosse, et redire in Argentina, et sy volueritis eum facere venire, nos dicemus ei voluntatem nostram, de illo quod supra scriptum est; vel aliter credatis ut supra quod pro quacunque domo ubi posuisti, nos eciam ponemus ignem in uno villagio prope Argentinnm, et super boc mandetis nobis voluntatem vestram infra diem crastinam, et ista liItera valleat salvum conductum pro illo homine vel pro duobus qui venient usque ad diem crastinain pro tota die. Datum ad Chauffleseuih, sub signis nostris manualibus, prima die novembris, anno domini millesimo quadriceutesimo quadragesimo quarto. »

(Signé): Amé de Valperga, Jan Fol.

Original sur papier.
Archives de la ville de Strasbourg , Correspondance politique, AA 186
In « Les écorcheurs sous Charles VII » , Volume 1 par Alexandre Tuetey.

Tuetey n’a pas pu déterminer le lieu de « Chauffleseuih », quartier général des deux routiers. Ce terme est évidemment la retranscription de Schaeffelse, ou Schaeffolsheim, c'est-à-dire très probablement Oberschaeffolsheim où il y avait un château. Ce château est souvent évoqué dans les archives sous le terme de « Château de Schaefolsheim. » Ce fief relevant de l’évêché de Strasbourg, appartenait aux barons de Wangen ; il avait servi en 1675 de forteresse à un détachement des troupes de Turenne et avait été brûlé plus tard dans les luttes entre Impériaux et Français.

Tuetey commente le texte des routiers ainsi :

« Le style de cette lettre d'une latinité plus que douteuse quoique bien suffisante pour des routiers, à chaque ligne perce une irritation profonde que du reste l'on ne prend point la peine de déguiser, on reconnaît bien le langage dépourvu d'artifice que devaient tenir de grossiers soudards plus habitués a manier l'épée que la parole. Ne croirait-on pas entendre ces chefs de bandes eux-mêmes s'exprimant dans leur rude parler lorsqu'ils interpellent la bourgeoisie strasbourgeoise en ces termes:

« Vous seigneurs et gouverneurs de la ville et cité de Strasbourg, il est avéré que par votre intermédiaire et par votre conseil ont été envoyés des gens nous faisant la guerre par le feu, c'est ce que notre seigneur le Dauphin ne veut pas tolérer, aussi croyez bien que nous finirons comme vous avez commencé. Croyez bien que pour chaque maison où vous mettrez le feu, nous allumerons l'incendie dans un village près de Strasbourg, veuillez nous envoyer un homme avec lequel nous puissions conférer, et cette présente lettre lui servira de sauf-conduit. Signé: Jan Fol et Amè de Valperga. » »

Carte
                    des lieux de bataille avec les Armagnacs



3- Escarmouches autour de Strasbourg


Tuetey relate la suite des événements :

« La réponse de la ville de Strasbourg à cette insolente sommation ne se fit pas attendre. Quelques jours après, le jeudi qui suivit la Toussaint (5 novembre), environ huit cents Armagnacs sortis de leur quartier de Rosheim vinrent à Geispolsheim avec l'intention d'y recueillir du fourrage, ne se doutant pas qu'une centaine de gens de pied arrivés sans bruit de Strasbourg, avaient pris position dans le château. Pendant qu'ils étaient absorbés parleur opération, les Strasbourgeois profitant de leur éparpillement fondirent sur eux, en tuèrent cent cinquante et s'emparèrent de deux cents chevaux avec leurs voitures toutes chargées. Ceux des Armagnacs qui s'étaient déja mis en marche pour regagner leur campement retournèrent sur leurs pas afin de porter secours à leurs frères d'armes cachés dans les maisons au milieu de la paille et du foin. La petite troupe strasbourgeoise voyant les ennemis prendre l'offensive et craignant d'être enveloppée par le nombre, prit le parti de se retirer dans l'enceinte du château, d'où elle lança pour déloger ses adversaires quelques flèches ardentes qui mirent le feu au village. Plus de cent Ecorcheurs périrent dans l'incendie et le reste de la bande se replia sur Rosheim (1). Comme on le voit, le métier de routier loin d'être exempt de tribulations et de dangers, comptait des mauvais jours qui revenaient souvent, trop souvent au gré des aventuriers assez déshérités du sort pour être forcés de subir le voisinage fort incommode de Strasbourg; cette cité peu endurante rendit la vie amère aux Armagnacs et ne les épargna point toutes les fois que s'en offrit l'occasion. Elle organisa même contre eux de véritables expéditions, témoin celle qui eut Marlenheim pour objectif.

Le jeudi après la Sainte-Luce (17 décembre), deux cents cavaliers et quatorze cents piétons venant de Strasbourg se présentèrent devant Marlenheim, localité au pouvoir des Armagnacs et ouvrirent le feu contre le château fortement défendu. Comme les fossés étaient remplis de glace, les assaillants purent s'approcher de la forteresse, appliquer des échelles contre les remparts et donner l'attaque. Dans cette lutte corps à corps succombèrent deux des meilleurs citoyens de Strasbourg, tous deux anciens bourgmestres, l'un précipité du haut d'une échelle dans le fossé, l'autre frappé mortellement d'un coup d'arquebuse ; cette double perte de nature à jeter le découragement dans les rangs des assiégeants, n'arrêta point leur ardeur, le château fut emporté de vive force et réduit en cendres avec les provisions de bouche qui s'y trouvaient entassées. Mais les Armagnacs attirés par le fracas de l'artillerie quittèrent les châteaux qu'ils occupaient dans les environs et accoururent à Marlenheim. Au même instant débouchaient de Marmoutiers à la tête d'une troupe de soixante cavaliers, les frères Jacques et Guillaume de Lutzelstein qui se joignirent aux combattants alsaciens. Malgré ce renfort inespéré la prudence commandait de battre en retraite et de se rapprocher de Strasbourg, c'est ce que fit sans plus tarder la milice de cette ville. En attendant les bandes armagnaques s'étaient lancées à la poursuite des Strasbourgeois qui, se voyant talonnés de près, improvisèrent avec une centaine de chariots un rempart suffisant pour arrêter l'effort des routiers, une action s'engagea dans laquelle les frères de Lutzelstein se comportèrent vaillamment, l'un d'eux fut même blessé au bras; grâce à leur énergique intervention, le secours que ces seigneurs avaient fait demander à Strasbourg eut le temps d'arriver, et changea la tournure des choses. Aussitôt que les Ecorcheurs aperçurent cette troupe forte de trois mille hommes, ils rebroussèrent chemin (2). Cette rencontre près de Marlenheim eut un certain retentissement dans le pays, deux jours s'étaient à peine écoulés que le margrave Jacques de Bade s'adressait au magistrat de Strasbourg afin d'être exactement renseigné sur ce fait de guerre (3). Du reste les bourgeois de Strasbourg constamment sur pied et l'œil au guet surveillaient jour et nuit les routiers établis à Rosheim qui sillonnaient les campagnes dans tous les sens et transportaient au gré de leur fantaisie vagabonde le théâtre de leurs exploits.

Vers le milieu de janvier 1445 le comte palatin du Rhin et son frère l'évcquc Robert, les seigneurs de Lutzclstein et de Lichtenbcrg de concert avec la ville de Strasbourg, réunirent un corps de sept cents cavaliers bien équipés et organisèrent une sortie du côté d’llkirch, où la troupe levée par leurs soins s'embusqua dans les bois. Sur ces entrefaites deux mille Ecorcheurs faisant partie de la garnison de Rosheim se répandirent à Blaesheim et aux environs en quête de fourrage, pendant que ces aventuriers couraient ainsi la campagne, leurs ennemis les attaquèrent à l'improviste, en tuèrent trois cents et mirent le reste en déroute; s'étant laissés entraîner dans le feu de la poursuite jusqu'aux portes de Rosheim, ils jetèrent l'alarme dans le camp des routiers qui n'eurent rien de plus pressé que de voler au secours de leurs compagnons. Les Strasbourgeois se voyant pressés à leur tour et craignant d'être entourés prirent le parti de rentrer dans leurs murs, emmenant prisonniers trois des principaux chefs de bandes surpris par l'impétuosité de l'attaque et tombés en leur pouvoir (4). Deux de ces capitaines sont faciles à reconnaître, l'un d'eux est Mathelin de Lescouhet qui avait sous ses ordres une partie du contingent breton, l'autre est Amé de Valpergue (5), aventurier lombard, signataire avec Jean Fol de la sommation adressée aux Strasbourgeois le premier novembre, quant au troisième, que la première relation de Schiller appelle Aufferet de Leprafo, et la seconde Offer de la Proffe, son véritable nom ne se découvre pas aisément, et pour notre part nous ne voyons aucun chef de routiers qui puisse s'intituler ainsi. La capture de ces gens de marque fut une bonne aubaine pour les Strasbourgeois qui se modelant sur les Ecorcheurs n'oublièrent pas d'exiger de fortes rançons, Mathelin de Lescouhet fut taxé à 15 000 florins, Amé de Valpergue à 4000 et le dernier à deux mille seulement, quant aux prisonniers vulgaires, comme il n'y avait rien à en tirer, ils furent suivant l'habitude impitoyablement noyés.

Peut-être serait-on tenté de croire que l'action de Strasbourg ne s'étendait pas au delà de son voisinage immédiat où journellement aux prises avec un implacable ennemi, elle luttait avec énergie et souvent avec succès, ce n'était point le cas, elle entretenait une garnison au château de Kochersberg et envoyait des forces jusqu'aux confins de la Basse-Alsace. C'est ainsi que le deux février, huit cents Ecorcheurs appartenant au contingent Ecossais cantonné à Dambach s'aventurèrent un matin jusqu'à Ebersmunster, de l'autre côté de l'Ill, et furent accueillis par la décharge soudaine d'un parti strasbourgeois posté en cet endroit, laquelle étendit mort l'un des plus renommés capitaines non seulement des Ecossais, mais encore de toute l'armée, Jean de Montgomery. Son corps fut transporté à Dambach par ses frères d'armes, mis dans un mélange d'huile et de vin et envoyé dans son pays (6). »


(1) Schilter, Chronique de Kœnigstioven, Guerre des Armagnacs, pages 928 et 1008.
(2) Schilter, Chronique de Kœnigshoven, Guerre des Armagnacs, pages 050 et 1010.
(3) Lettre-du samedi avant la St-Thomas (19 décembre) texte allemand, Archives de la ville de Strasbourg, Correspondance politique, AA 180.
(4) Ces détails nous sont fournis par Schilter, Chronique de Kœnigshoven, Guerre des Armagnacs, pages 952, 1012; on trouve également le récit de cette expédition dans une correspondance adressée le 20 janvier 1445 à la ville de Strasbourg par Jean Rot, bourgmestre de Bale, correspondance dont le texte figure parmi les documents annexées aux relations de Schilter, page 971.
(5) Pendant la captivité d'Ame de Valpergue, son cousin Georges de Valpergue lui fit parvenir une lettre qui existe en original dans les Archives de la ville de Strasbourg, Correspondance politique, A4 186.
(6) Schilter, Chronique de Kœnigstioven, Guerre des Armagnacs, pages 933 et 1017.


Epilogue

Strasbourg se distingua donc par de nombreux hauts faits, notamment lors de la prise de Marlenheim le 17 décembre 1444. La Ville montre déjà ses possibilités de centraliser les énergies qui permettront plus tard, lors des guerres contre le bourguignon Charles le Téméraire, de réunir d'importantes forces alsaciennes. Les écorcheurs quittèrent enfin l'Alsace par le Val de Villé le 18 mars 1445. Ce fut, en réalité, une véritable retraite, au cours de laquelle ils essuyèrent encore de nombreuses attaques.






Le dauphin
                menant son armee en suisse

Le dauphin Louis menant son armée en Suisse





Armagnacs

Milice urbaine entourant son chef. Gravure sur bois parue dans « Revelationes celestes sanctae Brigittae », Lübeck 1492. L'image donne une idée de l'équipement des Strasbourgeois lors de l'invasion des Armagnacs.





Louis XI


Louis XI, par Ialey, XIX° siècle, château de Versailles, Versailles.



dauphin en
                Suisse

La campagne du dauphin en Suisse, par Matthieu d'Escouchy, enluminure issue de l'ouvrage Chronique, Bruges, Belgique, XV°siècle (sont représentés ici la bataille de bâle, en haut de l'image ; ainsi que le siège de Metz, en bas de l'image.).